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Présentation

        On ne saurait dire depuis combien de siècles on tissait le chanvre à Chauffailles. On le cultivait à la campagne et après plusieurs opérations on obtenait le fil avec lequel était fabriquée « la toile ».Il y avait un ou deux métiers à bras dans toutes les fermes. Puis, plus tard, il y eût le tissage du coton qui était importé d’Alsace.
         Ce n’est qu’à partir de 1842, que débute le tissage de la soie à Chauffailles, sur l’initiative du Curé LAMBERT, qui se mit en rapport avec les « Maisons de soierie de Lyon ». Dès lors, dans la ville, comme à la campagne, « bis-tan-clac-pan », les métiers à bras battaient gaiement… Mais à partir de 1880, des usines lyonnaises de tissage mécanique de la soie vinrent s’installer à Chauffailles, et à partir de 1912, de partout, les métiers mécaniques remplacèrent à domicile, les anciens métiers à bras.
De tout cela…il ne reste plus ni usine, ni travail à domicile
 Il était pourtant intéressant de pouvoir conserver quelque chose du patrimoine.
Alors fut réalisé par une équipe de bénévoles avec le concours de la Municipalité,
Le musée de tissage de Chauffailles
 
  Le musée présente toutes les manipulations, du fil à l’étoffe », que ce soit pour le travail manuel, ou sur les métiers mécaniques.
  Tout d’abord, pour la soie naturelle, sont données des explications sur la vie du ver à soie : son élevage, ses métamorphoses, les cocons, la production du fil et sa mise en « flottes ».



  Ensuite, pour le travail du fil, sont présentées de très anciennes machines à pédales, pour le « dévidage », c’est-à-dire la mise du fil de la flotte sur bobines (ou roquet), lesquels serviront aux éléments du tissu : la chaîne et la trame.

La trame, c'est la canette, d'abord réalisée à la main sur rouets, puis avec une "cannetière à pédales" de 16 broches.

 Nous arrivons alors à l'évolution de ces machines, vers le matériel à moteur.

 La création de la chaîne se fait sur un ourdissoir, composé de deux éléments: "une cantre" de 150 bobines et un tambour de quatre mètres de circonférence, sur lequel s'enroule le fil. Toutes ces machines fonctionnent.

 La chaîne passe ensuite au "remettage" ou au tordage sur le métier.
Alors on peut tisser...
  Quatre métiers à bras (entièrement en bois et d'origine) sont en état de marche et leur fonctionnement est expliqué.
  L'un des métiers est équipé d'une mécanique également en boi, appelée ratière et sur laquelle des "armures programmées" commandent la fabrication de tissus tels que: 
         satins, sergés ou armurés.

  Enfin, trois métiers mécaniques de l'époque 1920, sont fonctionnels et les visiteurs, peuvent là aussi, voir "passer la navette", permettant ainsi la réalisation de dessins extrêmement variés.



Et voilà, ce avec quoi, et comment on travaillait autrefois...

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